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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

René Pépin et l'opération Dynamo à Dunkerque

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(sources Bundes Archiv.)

Le 13 mai à 12h45, sur le front belge, l'ennemi attaque nos positions à Hannut et Merdorp. Après une préparation d'artillerie et des bombardements, cinq divisions allemandes dont deux blindées (500 chars) se heurtent aux deux divisions légères mécaniques de notre corps de cavalerie. Lorsque la journée s'achèvera les Français auront réussi à contenir partout l'ennemi. Mais sur la Meuse, dès l'aube, des fantassins allemands ont franchi le fleuve. Les défenseurs français ripostent vivement mais l'infiltration progresse malgré des pertes importantes. Et, en fin de matinée, nos défenses succombent. C'est à Sedan que va se jouer le drame. Plusieurs centaines de bombardiers vont pilonner nos positions avec un effet dévastateur. Pertes légères mais choc moral énorme pour des troupes composées pour la plupart de réservistes. Et aussitôt les bombardiers partis, les Allemands traversent le fleuve, submergeant nos défenses. A 20h le premier char allemand franchit le fleuve. La France ne le sait pas encore, mais elle a perdu la bataille.

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Le franchissement de la Meuse ne se fera pas toujours dans les termes héroïques
décris par la propagande nazie…
(sources : http://oberkampf.muddeln.free.fr/ et Bundes Archiv.)

Le 14 mai, en Belgique, au prix de marches forcées, la 1ère Armée française peut terminer sa mise en position. Les hommes sont épuisés et en fin de journée les blindés ennemis sont partout au contact. La Hollande capitule après le bombardement de Rotterdam qui a fait 800 morts. Sur la Meuse la situation générale tourne au désastre, les panzers sont à l'origine de la panique, les divisions s'effondrent. En soirée le front n'existe plus, la poche ennemie atteint 25 kms sur 15.