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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

René Pépin et l'opération Dynamo à Dunkerque

Et à Dunkerque ?

En 1940 la ville compte cent mille habitants et son port figure parmi les cinq ports nationaux avec Marseille, Rouen, Le Havre et Bordeaux. Ces installations génèrent un trafic de cinq millions de tonnes. Deuxième port français, Dunkerque compte alors 12 kilomètres de quais, un avant port de 80 hectares, lieu de triage des navires, trois écluses, 247 kilomètres de voies ferrées desservant les quais, 188 grues, un silo d'une capacité de 15 000 tonnes, quatre formes de radoub, d'importants chantiers navals, des raffineries. Ces infrastructures font vivre 85 000 personnes dont 22 000 dockers.

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Les forces navales de Dunkerque sont constituées, à l'aube du 10 mai 1940, de huit avisos, sept chasseurs de sous marins et d'un tas de petits navires auxiliaires tels que les aides dragueurs ou les navires de servitude. Les gros poissons ne sont pas les contre torpilleurs qui stationnaient dans le port à l'entrée en guerre car ces bâtiments, trop volumineux et trop vulnérables à l'aviation, se prêtaient mal aux manœuvres de port et circulaient difficilement entre les bancs de sable. Mais Dunkerque abrite cinq divisions de torpilleurs, quatorze véritables lévriers des mers qui ont pour noms "Bourrasque", "Ouragan", "La Cordelière", "L'Incomprise", "Branlebas", "Bouclier", "Flore", "Melpomène", "Fougueux", "Frondeur", "Adroit", "Cyclone", "Sirocco" et "Mistral"[note].