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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

En feuilletant la presse de l’époque ….

cliquez pour agrandir...La Lanterne du 7 novembre 1904.

Nord – Lille (par dépêche). Il y a trente ans, une femme Julie Chotin, qui a aujourd’hui soixante et un ans, vivait avec un ancien casernier de Lille, M. Nicolas Fiacre, titulaire d’une pension militaire de 116 francs. Le ménage s’était installé à Faches-Thumesnil (Nord) et y coulait des jours assez heureux quand, le 18 août 1877, M. Fiacre mourut.

Seule, sans ressources, Julie Chotin trouva dans la pension de son ami défunt ce qui lui manquait. Quand le troisième trimestre de l’année 1877 fut échu, elle se rendit à Lille, chez le docteur Trail, aujourd’hui décédé, et lui expliqua que son mari était malade, qu’il ne pouvait quitter la chambre et que, désirant aller toucher la pension, elle lui serait reconnaissante de bien vouloir lui donner un certificat constatant que M. Fiacre ne pouvait toucher sa pension lui-même.

Le docteur, qui avait soigné le défunt, délivra en toute confiance le certificat demandé.

Munie de cette pièce, Julie Chotin alla trouver un notaire de Lille qui, moyennant le tarif usuel, trente ou cinquante centimes, lui donna un certificat de vie.

Avec le titre de pension du défunt et les pièces du médecin et du notaire, Julie Chotin se présenta à la caisse de la Trésorerie générale du Nord et put toucher le montant du trimestre de la pension de M. Fiacre.

Le coup ayant réussi une première fois, Julie Chotin le recommença.

Tout cela devait avoir une fin.

Il y a quelques jours, des employés de la Trésorerie générale constatèrent que, parmi les retraités, il s’en trouvait un – M. Fiacre – qui, bientôt, serait centenaire.

On alla aux renseignements et la mèche fur éventée.

M. de Swarte, trésorier-payeur général, informa le parquet et jeudi Julie Chotin était arrêtée et écrouée à la prison de Lille.

cliquez pour agrandir...La Lanterne du 4 novembre 1911.

Cambrai (Nord) – Dans la région de Thumesnil, les calotins multiplient les patronages, sociétés, ouvroirs suivis de représentations théâtrales …, sans droit des pauvres, bien entendu. Les cagots mènent une campagne acharnée contre les fêtes civiles du dimanche et organisent le boycottage. Qu’attendent les autorités départementales pour réfréner cette propagande antirépublicaine ?