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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

Geslot Voreux

Pavillon du sablé des Flandres. Biscuiterie Geslot et Voreux à l'Exposition Universelle de Bruxelles de 1910. Etiquette de l’usine implantée au 10 rue du Bas Jardin à Lille avant 1910

Cent ouvriers travaillent maintenant à la fabrication des "Panama", "Tom Pouce" et des "P’tits Quinquin" à la crème, fabrication par laquelle Pierre Geslot doit être considéré comme l’un des précurseurs de la pâtisserie industrielle, elle-même mère de la biscuiterie. Du 23 avril au 7 novembre 1910 Geslot-Voreux expose à l’Exposition Universelle de Bruxelles où vont être dénombrés plus de vingt sept mille exposants. Mais un incendie stoppe net l’élan de l’entreprise en 1910, les deux associés abandonnent alors la rue du Bas-Jardin.

En 1912 l’usine de Thumesnil, est opérationnelle. Elle sera souvent située sur le territoire de Ronchin car juste à la limite de cette commune mais aussi parce que le courrier devait être adressé à une boîte postale à Ronchin. Il n’y avait pas de bureau de poste à Faches-Thumesnil en 1912 [note] . De plus les courriers à en-têtes de l’usine portaient la mention "Usine du Petit Ronchin". Vingt deux maisons sont construites pour le personnel, rues du Bel Air, Gambetta et Lestienne à Ronchin. Pour abriter sa famille, l’industriel souhaite même acheter le château Florin, proche de l’usine. Mais son épouse estime l’immeuble trop grand et s’oppose au projet. Cette grande bâtisse deviendra l’hôtel de ville …

Mais le 9 octobre 1912 Pierre-Winoc Geslot décède, à l’âge de soixante six ans seulement. Il a eu sept enfants : Hélène née le 9 juin 1876, Charles né le 6 novembre 1878, Juliette née le 11 décembre 1880, Madeleine née le 3 janvier 1883, Ida née le 4 avril 1889, Georges né le 1er juin 1891 et Berthe née le 6 mars 1893. Son épouse, Eugénie, quitte ce monde le 21 février 1931 à Lille.

Les machines se perfectionnent, les premières découpeuses arrivent et le "Sablé des Flandres", nouveau produit, sort en quantité de plus en plus grande. Tout marchait pour le mieux lorsque la guerre fut déclarée en août 1914. L’occupant utilise les bâtiments comme hôpital pour ses chevaux. En fin d’année 1918, il faut repartir avec un bâtiment et un matériel durement éprouvés, avec les moyens du bord.

Enfin, en 1920, l’usine à peu près remise en état fonctionne à nouveau.