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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

AUDIENCE PUBLIQUE DU JEUDI 15 DECEMBRE 1938

Nos remarques :

Après des recherches complémentaires effectuées pour connaître le parcours du sergent chef M… en 1940 nous avons fait chou blanc. Et pourtant, le 8ème régiment de zouaves est bien connu. Intégré à la 12ème division d’infanterie motorisée, il a combattu en Belgique puis s’est replié sur Dunkerque où il a couvert le réembarquement des troupes jusqu’au 4 juin 1940 avant que ses débris ne soient capturés. Le sergent chef M… est donc très certainement parti en Allemagne pour quelques années. Car, contrairement à ce qui figure sur le site de l’avocate, Monsieur M… n’est pas tombé au champ d’honneur en 1940 ! Il est décédé à Faches-Thumesnil en 1990, son acte de naissance, délivré par la mairie de Saint Pol sur Mer, ne mentionne que les dates de mariage et de décès et aucune mention de divorce. Les époux ont-ils donc suivi le jugement qu’il leur demandait " un nouvel essai loyal d’une vie conjugale plus heureuse " ? Ceci explique que nous avons voulu garder l’anonymat des personnes citées.

Didier Lherbier


Les fameux 3 mots latins "violent rapuint illud", font référence au passage de St Mathieu sur le Royaume des cieux, mais à condition de rétablir la bonne orthographe :

... (et) violenti rapiunt illud, c'est la fin du verset 12 du chapitre 11 de Mt qui se traduit ainsi : "depuis les jours de Jean le Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux souffre violence, et ...

... des violents s'en emparent" (B.J.) ou bien "...ce sont des violents qui l'arrachent" (TOB) ou bien "...les forts s'en emparent" (Chouraqui) ou bien "...des forts le ravissent" (Sr Jeanne d'Arc).

Le verbe "rapio" (temps primitifs : rapio, rapui, raptum, rapere) signifie, d'après le Gaffiot, "emporter / enlever de force, ravir / prendre rapidement ..."

Dans le texte de la Vulgate on lit, en effet, au verset 12 du chap11 :"Regnum caelorum vim patitur et violenti rapiunt illud" ce qui signifie " le Royaume des cieux souffre violence et des violents le prennent de force".

On peut imaginer que ce soit un "mot" de plaidoirie d'un avocat fin lettré, et bon chrétien, pour stigmatiser l'injustice et la violence d'un prévenu! Après tout, justice et religion faisaient bon ménage, à une certaine époque : alors pourquoi pas une maxime tirée de l'Evangile!!!!

Marcel, Jean-Marie et quelques autres !