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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

LE BON VIEUX TEMPS DES TRAMWAYS ELECTRIQUES.

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Rue du Faubourg de Douai à Lille, cette motrice série 600 (ex série 900 du début des années vingt reconditionnée entre 1942 et 1948) vient de passer sous le nouveau pont de chemin de fer, en provenance de Ronchin. A droite, la rue Abélard.

Tous ces tramways arrêtaient leurs courses à minuit. Un inconvénient de taille quand nous allions au bal, au cinéma ou au théâtre, que l'on s'attardait à Lille ou en banlieue par amusement ou par obligations. Il fallait revenir à pieds. Heureusement, à cette époque, les cafés restaient ouverts très tard, ce qui permettait de faire une pause sur le retour, souvent entre joyeux copains…… très contents de faire la route ensemble, surtout par temps de brouillard, de peur de ne pas retrouver leur demeure !

Quelques autres souvenirs encore. Jusque vers 1942 et la suppression des bureaux d'octroi [1] , les entrées de Lille étaient contrôlées par des employés ayant des uniformes identiques à ceux des douaniers qui vérifiaient les sacs des passagers car des taxes étaient applicables sur certaines marchandises. Durant l'occupation, ils étaient accompagnés d'un soldat allemand. Pendant cette période, lorsque les sirènes annonçaient une alerte aérienne, les tramways s'arrêtaient net, passagers et traminots devaient descendre de la motrice et se réfugier dans les abris indiqués ou encore dans les caves des habitations à proximité. Puis, lorsque les sirènes sonnaient la fin de l'alerte, chacun reprenait sa place, souvent dans l'angoisse d'une seconde alerte ou d'un bombardement, et les voitures reprenaient leur trajet.

Les derniers tramways de la T.E.L.B ont été supprimés définitivement le 29 janvier 1966, après quatre vingt douze ans de bons et loyaux services, et remplacés par des bus qui empruntaient des lignes numérotées, la société devint la Compagnie Générale Industrielle de Transport, CGIT.

Trois lignes de tramways donc, L, C et E que beaucoup de Faches-Thumesnilois ont connu car elles empruntaient les rues d'Arras et de Douai. Il n'en avait pas toujours été ainsi car, au tout début, les tramways ne franchissaient pas les portes de la ville ou, s'ils passaient dessous, n'allaient guère plus loin [2] .