Quittons les deux pages précédentes aux souvenirs tristes pour évoquer une scène plus joyeuse. Celle de la réunion de cinq copains autour d'une table sur laquelle est déposée une vaclette (en patois chaufferette) utilisée ici comme cendrier dans l'intention de recueillir les cendres de leurs pipes en terre cuite et à long tuyau à la forme caractéristique. Fumer et converser peuvent donner soif, quoi d'autre qu'une bière à siroter pour l'étancher.
Un des participants lit La Nouvelle Vaclette, journal patoisant et humoristique non politique. Celui-ci a été édité de 1923 à 1932 par le Caveau Lillois dont le siège était alors implanté au 49 rue Saint-Sauveur à Lille.
Un groupe important des Joyeux Bourleux de Thumesnil pose devant le café La Gaieté de la rue Ferrer où siègent également plusieurs sociétés locales.