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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

Les pierres tumulaires de l’église Sainte Marguerite.


Vue aérienne de l'église, du presbytère et de la salle paroissiale reconnaissable à ses arcades.
Le nouveau cimetière est à l'arrière plan, dans les champs.
(Carte postale La Pie vers 1956)

Lors de la visite d’anciennes églises, il n’est pas rare de voir dans le chœur principal, mais plus souvent dans les chapelles absidiales ou les collatéraux, des pierres tombales, ou tumulaires, scellées dans le sol ou apposées contre un mur avec l’inscription "ci-gît …". Et les profanes de se poser la question : les défunts reposent-ils sous ou encore au pied des pierres ? Très anciennes, ces pierres sont souvent rédigées en latin et le temps a eu son effet sur les inscriptions, deux facteurs qui rendent très difficile la compréhension des textes.

Si une déclaration royale du 10 mars 1776 interdit d’enterrer des défunts dans les églises et les chapelles, depuis très longtemps ces corps étaient déjà ensevelis dans les cimetières souvent situés autour de l’église même. Mais certains de ces cimetières devinrent trop exigus ou furent récupérés et transférés. C’est le cas de Faches.

Les agrandissements successifs de l’église ont été effectués au détriment de la superficie du cimetière l’entourant. Déjà, en 1762, une partie du cimetière a été entourée de murailles, le travail étant accompli par trois maçons venus de Wattignies. Ce mur de clôture sera réparé en 1842. Le cimetière est difficilement agrandi en 1853 car la population atteint deux mille trois cent seize habitants, la mortalité annuelle s’élevant à cinquante trois personnes en moyenne. Mais, à la fin du siècle, le champ des morts atteint de nouveau ses limites.
Lors des séances du conseil municipal des 23 janvier et 3 février 1892, la décision d’acheter un terrain est prise " … considérant que le cimetière actuel est situé autour de l’église, au centre des habitations de la section de Faches et se révèle insuffisant …". Un nouveau terrain, de trois mille cinquante et un mètres carrés, est acquis. Il est la propriété de Monsieur Pierre Scalbert, banquier demeurant à Marcq en Baroeul, un bien qu’il a hérité de son épouse Céline Vandamme, laquelle dame l’avait eu de son oncle Stanislas Lamblin, cultivateur à Faches, décédé le 5 février 1854 sans postérité. Se pose alors immédiatement le problème du transfert des tombes et principalement celui des concessions à perpétuité.