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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

LES SOCIETES DE SECOURS MUTUELS, ancêtres des Mutuelles.

Une autre société de secours mutuels, celle du "Saint-Esprit de Faches" voit le jour en 1871. Elle compte trente neuf adhérents en 1913 et formule alors une demande de subvention en raison des nombreux membres malades et des secours payés durant l’année 1912. En 1914 la société compte quarante quatre membres. Son activité cesse très vraisemblablement avec l’occupation allemande la même année.

Toujours en 1871, la société de secours mutuel de "Saint Joseph de Thumesnil" voit le jour. Le préambule des statuts indique "Au nom de la fraternité évangélique …" Si, comme dans les autres règlements il est mentionné l’obligation d’assister au convoi d’un membre décédé, une modification de 1875 stipule que "si un membre était enterré civilement, l’amende ne serait pas encourue, l’assistance au convoi civil n’étant pas obligatoire." Y-a-t’il eu un incident ? Sans doute …

En 1880, le Préfet du Nord, en recevant la demande d’autorisation de la société de secours mutuels de "Saint Clément à Faches", fait remarquer au Maire Henri Delesalle qu’il existe déjà deux sociétés approuvées, ce qui est beaucoup pour une commune de 2928 habitants.

Or, nous venons de voir que quatre sociétés de secours avaient déjà vu le jour : le "Cercle des Amis Réunis sous la protection du Saint-Esprit" créée en 1841, "La Prévoyance" en 1851 qui deviendra "La Clairvoyante" en 1856, la société du "Saint-Esprit de Faches" en 1871 et la "Société de Saint-Joseph de Thumesnil".

"La Clairvoyante" et "St Joseph de Thumesnil" apparaissent encore dans des documents de 1910 et 1914 respectivement. Tout laisse donc à penser que les sociétés du "Cercle des Amis Réunis" et du "Saint Esprit de Faches" n’existent donc plus en 1880.

Et, malgré la remarque du Préfet, la société de "Saint Clément à Faches" va voir le jour puisqu’elle ne sera dissoute qu’en 1932, à la mort de son président.

En 1885, c’est la société de secours mutuels "La Fraternité" qui voit le jour à Faches. Son siège est situé au premier étage de l’estaminet L’Ange alors tenu par Henri Defretin.

La société de "Saint Thomas" est constituée quant à elle en 1888, son siège étant à l’estaminet des Quatre Chemins. En 1894 la société "Les Enfants du Nord" se créée, son siège est à l’estaminet du hameau de la Jappe. La dernière société, de "Saint Georges" est fondée en 1897. Elle se fixe comme siège l’estaminet du Papillon à Thumesnil.