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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

LA BATAILLE DE FACHES, OCTOBRE 1914

Positions françaises le 3 octobre :

  • 2ème Cie du 5ème RIT [note] (capitaine Baudour) 300 hommes entre Faches et Vendeville.
  • 3ème Cie du 5ème RIT (lieutenant Debuire) 200 à 240 hommes au Moulin de Lesquin.
  • 6ème Cie du 7ème RIT (capitaine Martel) 200 à 240 hommes à Merchin près de Lesquin.
  • 7ème Cie du 7ème RIT (capitaine Clerc) 200 à 240 hommes à Lesquin.
  • Mitrailleuses du 7ème RIT (lieutenant Dufestel) deux mitrailleuses au Moulin de Lesquin.
  • 6ème Cie du 8ème RIT (capitaine Monstreul) 200 à 240 hommes à Haubourdin.
  • 7ème Cie du 8ème RIT (capitaine Degrelle) 200 à 240 hommes à Thumesnil, rue d’Arras.
  • 9ème Cie du 8ème RIT (capitaine Rogier) 200 à 400 hommes à Wattignies.
  • 10ème Cie du 8ème RIT (capitaine Luppe) 200 à 240 hommes à Wattignies.
  • 11ème Cie du 8ème RIT (lieutenant Lesur) 200 à 240 hommes à Emmerin.
  • 12ème Cie du 8ème RIT (capitaine Guillaud) 200 à 240 hommes à Faches.
  • Mitrailleuses du 8ème RIT (lieutenant Rohart).
  • Mitrailleuses du 8ème RIT (sous lieutenant Lobry) en tout quatre mitrailleuses à l’Arbrisseau.

Vous pouvez le constater : les territoriaux sont loin d’être au complet. Si le 8ème RIT est présent en totalité, ses hommes ont d’abord été affectés au camp retranché de Dunkerque avant d’être dirigés sur Lens, Don-Sainghin, Douai le 24 septembre puis Lille au début octobre où la majorité du second bataillon sera capturée, il n’en est pas de même pour les autres. Par contre, au 7ème RIT, un seul bataillon prendra part aux combats de Lille et Lesquin, les autres étant affectés aux forts de Paris avant de gagner Calais début octobre. Et au 5ème RIT la situation n’est pas meilleure : seules les 2ème et 3ème compagnies, qui forment le second bataillon de marche, seront à Lille où la plupart des hommes seront capturés. Les 1er et 2ème bataillons ont été affectés à la défense de Calais, le 3ème à celle de Maubeuge, les 21ème, 22ème, 23ème et 24ème compagnies sont de leur côté responsables de la surveillance des mines de charbon.

Resteront donc à leurs postes ces territoriaux des 5ème, 7ème et 8ème régiments d’infanterie territoriale. Leurs casernements se trouvaient respectivement à Arras, Saint Omer et Dunkerque. Ces soldats, nés entre 1875 et 1880 à la mobilisation, sont âgés. Affectés à des services de garde et de police près des points stratégiques ou importants, ils sont mal armés et ne doivent pas participer aux opérations en rase campagne, le plan de mobilisation ne le prévoit d’ailleurs pas. Mais ils sont là, au mauvais moment et au mauvais endroit … Leurs Journaux de Marches et d’Opérations sont fragmentés. Pour le 7ème, il ne demeure que le JMO du 3ème bataillon pour la période qui nous intéresse. Ceux des 5ème et du 8ème sont complets.

Il faut ajouter à ces troupes la 42ème batterie, capitaine Danzac, du 41ème régiment d’artillerie avec quatre canons et 170 hommes au Moulin de Lesquin. Ce régiment, stationné à Douai, a été engagé en Belgique en août et depuis début septembre il se bat dans la Marne. Pourquoi cette batterie isolée se trouve dans le secteur ? Le Journal des Marches et Opérations du 2ème escadron du 4ème régiment chasseurs à cheval mentionne bien sa présence le 4 à l’Arbrisseau. Peut être s’agit-il de la même batterie de 75 que le 20ème régiment de chasseurs a du convoyer sur ordre jusqu’à Lille [note] .