1) Pour faire plaisir…
Pour faire plaisir à notre président, quelques « bonnes femmes » et néanmoins adhérentes vous proposent des remèdes naturels et écologiques, souvent à base de BANANE….n’est-ce pas « très cher Didier »?
Voici quelques réflexions supplémentaires concernant la banane.
Comme chacun de nous le sait, la banane est un fruit nourrissant, énergétique par sa teneur en sels minéraux : potassium, phosphore, magnésium, fer et en plus petites quantités calcium et cuivre.
Elle contient aussi des vitamines A, B, C. Sa peau épaisse la protège des contaminations extérieures jusqu’au moment de son utilisation et la rend très pratique à transporter. Non seulement, la banane se consomme tel quel comme dessert ou comme goûter, mais elle se prête aussi à de multiples accommodations sous forme d’entremets, de légumes, de boissons etc.
2) Souvenirs d’enfance
Les personnes qui ont eu 10 ans avant 1960 se souviennent des « remèdes de bonnes femmes » utilisés pour soigner les petites maladies des enfants.
Avec tendresse, certaines se souviennent du sirop de carotte, obtenu en faisant mariner rondelles de carotte et sucre candi.
Moins agréables, les badigeonnages de gorge avec du Bleu de Méthylène (pour soigner les angines), périlleux pour la maman qui devait maintenir l’enfant malade et utiliser un coton imbibé au bout d’une aiguille à tricoter!
Pour soigner les verrues, on les enduisait d’ail !
Pour vermifuger les enfants, le vermifuge LUNE était célèbre mais pas très agréable à avaler (voir l’affiche).
Les cataplasmes RIGOLLOT portaient le nom de leur fabriquant et ne faisaient pas « rigoler » les petits malades qui devaient les garder sur la poitrine pour soigner leur bronchite!
Chez les pharmaciens, les enfants regardaient les sangsues dans leurs bocaux. Sur les étagères, trônaient des flacons de produits de base pour réaliser des préparations que chaque pharmacien se devait de connaître .
Dans d’autres bocaux, se trouvaient des plantes séchées pour les tisanes.
À propos des tisanes, nos grands-mères utilisaient, elles aussi, des plantes : la verveine pour aider la digestion, la camomille pour faciliter le sommeil, l’angélique pour les maux de ventre.
Ces plantes bienfaisantes s’appellent aussi les Simples ; ce sont des « variétés végétales aux vertus médicinales ». Au Moyen-Age, ces femmes que l’on nommait « sorcières », n’étaient souvent que des malheureuses qui connaissaient mieux que d’autres les vertus des plantes.
Conclusion
Si notre traversée du pays des plantes médicinales vous a plu, nous la poursuivrons bientôt à l’occasion d’autres articles.
Remerciements
Merci aux « les bonnes femmes » qui nous ont aidées : Jeannine Houdart et Marie-Estelle Falcou.
Auteurs : Charline ESCUDIE & Marie-France REPILLET
Bibliographie