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EN CE TEMPS-LA
FACHES-THUMESNIL

La Kermesse aux Marguerites

Le samedi soir, nombreux jeux sur le podium et crochet où les amateurs se pressaient pour séduire de leurs voix mélodieuses, ce qui n'était pas toujours le cas, un public très chaud pour les applaudir ou les renvoyer à leurs occupations ! Plusieurs personnes furent classées hors concours compte tenu de leurs qualités vocales : mesdames Altruy, Denise Briquet et monsieur Dubus, le grainetier de la rue Carnot. Les candidats étaient accompagnés à la musique par Odette Vercruysse à l'accordéon ou au piano. Buvette et restaurant fonctionnaient à plein. La restauration du soir était servie à table et nécessitait un personnel important qui avait à cœur d'être stylé. Pour tous le mot magique était "l'entraide".

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Le dimanche, à 11h, c'était l'apéritif concert avec, entre autres Hélène George et son orchestre féminin [note], puis suivait le repas. A 15h les jeux ouvraient et nombreuses étaient les dédicaces pour les disques demandés. A 20h restaurant puis place au spectacle. Marie Bizet fut la première vedette, elle chanta jusqu'à trois heures du matin. Ensuite, les années passant, il y eut de nombreux artistes locaux et nationaux : Lucien Luppi, Nino de Murcia et Jean Nohain qui fit deux passages à la kermesse (les 13, 14 et 15 juin 1959 pour son second passage). En 1978 ce fut Emile Ladon, l'Alain Barrière du Nord et habitant de Faches-Thumesnil, qui anima la kermesse.

N'oublions pas l'enregistrement de l'émission de Radio Lille avec Edouard Rombeau intitulée "Farandoles" où une jeune Jacqueline Ray venue d'Armentières commença sa carrière, une belle carrière qu'elle devait poursuivre sous le nom de Line Renaud [note].

Souvent la soirée se terminait vers 3 ou 4 heures du matin.

Au début des années cinquante, Marcel Fremaux se souvient d'avoir invité un groupe de danseuses qui lui avaient proposé un spectacle sur le thème des Mille et une nuits. Pour l'époque la représentation devait être relativement suggestive. Marcel s'occupait des projecteurs et des lumières. Quand il entendit le curé venir le rejoindre, il craignit un moment, d'encourir ses foudres car il ne l'avait pas averti du genre de distraction programmé. Sa crainte dura peu car, au lieu de crier au scandale, le prêtre s'empara des projecteurs et lui donna une leçon sur la façon d'éclairer au mieux ces charmantes danseuses voilées [note].