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FACHES-THUMESNIL

Le cœur, les poumons et le cerveau du Zénith

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Le cœur, les poumons et le cerveau du Zénith

Visite des locaux techniques qui assurent le fonctionnement de Lille Grand-Palais

Julien Magne


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Lille Grand-Palais

 

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Un parking de 1200 places

 

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Des centaines de connexions téléphoniques

 

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Les tuyaux font le chaud et le froid dans le bâtiment

 

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La pression des fluides est étroitement surveillée

(photos : Anne-Sophie Pelé)

 

 

Le sous-sol de Lille Grand-Palais est immense. C'est le domaine des voitures puisqu'il s'agit d'un parking. Mais on découvre aussi toutes les machines qui font vivre le bâtiment. Visite guidée en compagnie du maître des lieux, Bruno Deleau, le responsable technique. 

Loin des fastes du Zénith et des halls d'exposition, le sous-sol de Lille Grand-Palais renferme tous les secrets de fonctionnement de ce lieu de rencontres et de spectacles. L'accès est facile puisque le parking de 1200 places recouvre la majeure partie de l'espace disponible. 

Mais dès que l'on pousse certaines portes métalliques, l'atmosphère change radicalement. Après le son de Chérie FM dans le parking désert, plongé dans le noir par la Compagnie Générale de stationnement qui le gère, on a l'impression que les petites salles que l'on visite s'animent, vivent.

La structure est vivante

Il fait chaud, des bruits de frottement, de chuintement, de respiration presque ; on est entré dans la salle de la ventilation. Le bâtiment compte près de 70 turbines, pour renouveler l'air dans toutes les salles. Ce sont ses poumons.

Une porte plus loin, on se trouve devant un panneau composé de fils électriques, de gaines, des prises et de plusieurs ordinateurs. On a du mal à imaginer que chaque emplacement correspond à une prise de téléphone. Il y en a plusieurs centaines à Lille Grand-Palais, qui dispose également d'un réseau interne de vidéo, piloté depuis cette salle.

Derrière la troisième porte, des cuves et des adoucisseurs alimentent les étages supérieurs en eau potable et en eau chaude. Au plafond, et comme dans tout le sous-sol, des centaines de câbles et conduits divers transportent des impulsions électriques et de l'eau. Un vrai casse-tête.

Chauffage et électricité,
un maître mot : sécurité

Plus loin, l'atmosphère se réchauffe, le bruit s'accentue, on pénètre dans la salle du chauffage, géré lui aussi par une société extérieure. On entend les fluides circuler dans les tuyaux, la salle vibre. 

Des sons de moteurs nous accueillent dans le local de production de froid. Les turbines envoient l'air froid dans les étages, c'est la climatisation. De l'autre côté, l'air chaud, nécessaire à la fabrication de cet air froid, est évacué vers des tours de refroidissement, selon le même principe que celles des centrales nucléaires.

Enfin, les murs de la salle des deux groupes électrogènes sont recouverts d'une mousse anti-feu pour empêcher toute propagation d'un incendie éventuel. Depuis son inauguration en 1994, Lille Grand-Palais n'a pas subi ce genre de sinistre.

Six techniciens entretiennent le système

Ces locaux techniques assurent donc la vie de la structure qui se trouve au-dessus en lui apportant air, eau, chaleur, énergie, climatisation, moyen de communication. Le tout est contrôlé par six techniciens, notamment à partir d'un ordinateur qui centralise toutes les données.

Chose peu rassurante toutefois, Bruno Deleau, notre guide, nous a confié qu'en cas de fortes inondations, le parking et les salles de maintenance seraient totalement envahis par les eaux. La surveillance est donc constante à Lille Grand-Palais.

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© ESJ - Lille - mars 2001