Les pannes répétées du métro lillois s'expliquent par
le souci de sécurité et par la malveillance de certains usagers. Quand le métro s'arrête Natasa Bosnjak |
Le métro sans conducteur à Lille est à la fois le meilleur et le plus fragile du monde. Sa performance technologique réputée ne va pas sans problèmes : difficultés de freinage et de fermeture des portes, pannes, absence de communication ou intempéries. Réponse aux usagers qui se posent des questions. « Votre attention s'il vous plaît ! Suite à un incident technique, nous prévoyons quelques minutes de retard. Merci de votre compréhension ». Cette annonce est régulièrement diffusée dans les quais du métro lillois. Pourtant, sur la page VAL (Véhicule Automatique Léger) du site Internet de la CUDL, on assure : « sa sécurité et sa fiabilité éprouvée depuis vingt ans en ont fait une référence dans le monde entier ». « Le métro lillois détient le record du monde des pannes depuis 1983 », déclare Georges Lapierre, le président de l'Union des voyageurs du Nord. « Le système en lui-même, dirigé par un ordinateur, ne peut pas être parfait ». Un Poste de Commandes Centralisées (PCC) supervise l'ensemble des rames et permet une réactivité immédiate à toute modification du trafic. Principales sources des
problèmes :
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Lille - mars 2001